Guerre et paix (partie 1)
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Guerre et paix (partie 1)
Trois cors
Il fait à peine jour, Arthur est en tenue de nuit, assis sur un rempart. Il jette des cailloux. Léodagan encore la bouche pleine se promène dans les jardins et le rejoint.
Léodagan : Bah alors, vous dormez pas à c’t’heure ?
Arthur : Bah et vous ?
Léodagan : J’allais vers les geôles pour commencer les condamnations avant midi. J’vous connais pas matinal, surtout que là on est plus en campagne pour un p’tit moment.
Arthur : J’arrive pas à dormir en ce moment.
Léodagan : Les miches à l’air assis sur les remparts ça va pas aider votre histoire.
Générique
Léodagan est assis à côté d’Arthur, il lui tend des cailloux tout en en jetant.
Arthur : Vous trouvez pas qu’on glande ?
Léodagan : Vous déconnez ? Ça fait 10 ans que je le dis.
Arthur (marque un temps) : Je veux dire là, pas d’envahisseurs à repousser, le Graal ça avance pas…
Léodagan : Ça a jamais vraiment avancé, j’suis là parce que j’suis bien gentil et que ça me repose un peu par rapport à la Carmélide.
Arthur : Ouais. En tout cas les mecs vont encore stagner. Déjà que c’est pas des spartiates mais là…
Léododagan : C’est des nuls de toute façon. Tenez avec les Burgondes le mois dernier, y’a toute une cohorte qui a perdu ses hallebardes. En pleine forêt, résultat les prisonniers qu’on avait en rançon, bah eux ils sont tombés dessus.
Arthur : Je la connais l’histoire. A quinze ils ont pas su les maîtriser. Quinze soldats entraînés qui ont pas pu chopper six cueilleurs burgondes qui s’étaient perdus.
Léodagan : Voilà, donc y’a pas de soucis à se faire sur les compétences des soldats, ils en ont pas.
Arthur : Faut qu’on trouve quelque chose à faire. Pour remonter le moral de tout le monde, pour se trouver une vraie occupation.
Léodagan : J’ai bien une idée mais vous allez encore dire que je suis bourrin.
Arthur : Dites toujours ?
Fondu
Léodagan est sur un bateau avec Arthur, devant la barre. Grüdü surveille la mer.
Arthur : Non mais oui. Oui du coup la conquête c’est une bonne idée. Mais vous savez où vous nous engouffrez ? J’ai amené la moitié des soldats avec nous là.
Léodagan : Une petite île au Nord de l’Irlande. C’est pas grand mais y’a de quoi établir le joli petit poste avancé. Dès qu’ils voient les ennemis arriver, ils envoient une missive vers Kaamelott. En quelques heures ça arrive à nos oreilles, du coup on sort toute l’artillerie et on les coule à peine en ligne de mire.
Arthur : Pas mal. Faut admettre que c’est pas mal. Ça caille par conte.
Léodagan : La mer est un peu agitée, mais ça fait plus…comment on dit plus…
Arthur : Épique ?
Léodagan : Voilà !
Grüdü : Mais du coup je fais quoi là ?
Arthur : Là pas grand chose, c’est une fois arrivé qu’il faudra se secouer les miches, on sait pas ce qui nous attend là-bas.
Grüdü : Vous voulez pas que je repasse en rébus vos soldats qu’on retrouve pas une petite connasse de traître dans vos rangs ?
Arthur : Les passer en revue ? Ah non vous allez pas recommencer hein ! Vous les avez passés en revue dans la salle de garde, à la grande porte, sur le ponton du port, dans le bateau avant de partir. Vous voulez qu’il arrive d’où votre traître là ?
Grüdü : C’est imprévisible un traître, ils peuvent se cacher partout !
Léodagan ( pointe du doigt Arthur) : Non mais c’est bon. Il est chef de guerre, s’il croise un traître il est capable de le dérouiller tout seul.
Arthur (paniqué) : Ouais non, me montrez pas du doigt comme ça…Grüdü, doucement !
Générique
Arthur est sur la terre ferme, il regarde descendre les soldats et les ordonne. A côté, Léodagan à un bras enroulé dans un tissu, Grüdü tient son marteau sur l’épaule, la bouche en sang.
Arthur : Bon, on y va alors, il manque personne. C’est quoi ça là-bas ?
Arthur regarde un camp au loin.
Noir
Loth : Ah ! Sire Arthur, quelle surprise.
Il fait à peine jour, Arthur est en tenue de nuit, assis sur un rempart. Il jette des cailloux. Léodagan encore la bouche pleine se promène dans les jardins et le rejoint.
Léodagan : Bah alors, vous dormez pas à c’t’heure ?
Arthur : Bah et vous ?
Léodagan : J’allais vers les geôles pour commencer les condamnations avant midi. J’vous connais pas matinal, surtout que là on est plus en campagne pour un p’tit moment.
Arthur : J’arrive pas à dormir en ce moment.
Léodagan : Les miches à l’air assis sur les remparts ça va pas aider votre histoire.
Générique
Léodagan est assis à côté d’Arthur, il lui tend des cailloux tout en en jetant.
Arthur : Vous trouvez pas qu’on glande ?
Léodagan : Vous déconnez ? Ça fait 10 ans que je le dis.
Arthur (marque un temps) : Je veux dire là, pas d’envahisseurs à repousser, le Graal ça avance pas…
Léodagan : Ça a jamais vraiment avancé, j’suis là parce que j’suis bien gentil et que ça me repose un peu par rapport à la Carmélide.
Arthur : Ouais. En tout cas les mecs vont encore stagner. Déjà que c’est pas des spartiates mais là…
Léododagan : C’est des nuls de toute façon. Tenez avec les Burgondes le mois dernier, y’a toute une cohorte qui a perdu ses hallebardes. En pleine forêt, résultat les prisonniers qu’on avait en rançon, bah eux ils sont tombés dessus.
Arthur : Je la connais l’histoire. A quinze ils ont pas su les maîtriser. Quinze soldats entraînés qui ont pas pu chopper six cueilleurs burgondes qui s’étaient perdus.
Léodagan : Voilà, donc y’a pas de soucis à se faire sur les compétences des soldats, ils en ont pas.
Arthur : Faut qu’on trouve quelque chose à faire. Pour remonter le moral de tout le monde, pour se trouver une vraie occupation.
Léodagan : J’ai bien une idée mais vous allez encore dire que je suis bourrin.
Arthur : Dites toujours ?
Fondu
Léodagan est sur un bateau avec Arthur, devant la barre. Grüdü surveille la mer.
Arthur : Non mais oui. Oui du coup la conquête c’est une bonne idée. Mais vous savez où vous nous engouffrez ? J’ai amené la moitié des soldats avec nous là.
Léodagan : Une petite île au Nord de l’Irlande. C’est pas grand mais y’a de quoi établir le joli petit poste avancé. Dès qu’ils voient les ennemis arriver, ils envoient une missive vers Kaamelott. En quelques heures ça arrive à nos oreilles, du coup on sort toute l’artillerie et on les coule à peine en ligne de mire.
Arthur : Pas mal. Faut admettre que c’est pas mal. Ça caille par conte.
Léodagan : La mer est un peu agitée, mais ça fait plus…comment on dit plus…
Arthur : Épique ?
Léodagan : Voilà !
Grüdü : Mais du coup je fais quoi là ?
Arthur : Là pas grand chose, c’est une fois arrivé qu’il faudra se secouer les miches, on sait pas ce qui nous attend là-bas.
Grüdü : Vous voulez pas que je repasse en rébus vos soldats qu’on retrouve pas une petite connasse de traître dans vos rangs ?
Arthur : Les passer en revue ? Ah non vous allez pas recommencer hein ! Vous les avez passés en revue dans la salle de garde, à la grande porte, sur le ponton du port, dans le bateau avant de partir. Vous voulez qu’il arrive d’où votre traître là ?
Grüdü : C’est imprévisible un traître, ils peuvent se cacher partout !
Léodagan ( pointe du doigt Arthur) : Non mais c’est bon. Il est chef de guerre, s’il croise un traître il est capable de le dérouiller tout seul.
Arthur (paniqué) : Ouais non, me montrez pas du doigt comme ça…Grüdü, doucement !
Générique
Arthur est sur la terre ferme, il regarde descendre les soldats et les ordonne. A côté, Léodagan à un bras enroulé dans un tissu, Grüdü tient son marteau sur l’épaule, la bouche en sang.
Arthur : Bon, on y va alors, il manque personne. C’est quoi ça là-bas ?
Arthur regarde un camp au loin.
Noir
Loth : Ah ! Sire Arthur, quelle surprise.
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