L'écritoire du Seigneur Véhélixe
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Guerre et paix (Partie 2)

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Guerre et paix (Partie 2) Empty Guerre et paix (Partie 2)

Message par Admin Ven 25 Jan - 1:19

trois cors

Arthur est dans une tente orcanienne. Loth est debout, il sert Arthur qui est enroulé dans des lainages avant de s’asseoir.

Arthur (prend la coupe) : Ça fait longtemps que vous êtes là ?

Loth : Probablement plus de six jours.

Arthur : Six jours à ouais, très à jour les infos encore…

Loth : Autant je m’attendais à vous croiser en carriole entre votre royaume et le mien, autant sur un caillou au beau milieu de l’océan je m’y attendais beaucoup moins.

Arthur : Et à quoi il va vous servir ce caillou au milieu de l’océan ?

Loth : Je ne sais pas encore. Peut être un port de pêche pour ses connards de pêcheurs qui se plaignent qu’il y’a plus de poisson dans mes rivières. Peut être une solution de repli si un jour je dois m’en prendre une dans un retour de bâton.

Arthur (boit la coupe) : Quel genre de retour de bâton ?

Loth : Peu importe. Sire Arthur je suis parfaitement conscient de ma réputation de notable fumier que je me taille dans tout le monde connu. Je trahis et je poignarde dans le dos depuis une trentaine d’années, ça vous devez plutôt le savoir. Notez que je n’ai aucun soucis à parler traîtrise avec vous alors que j’ai tenté de vous renverser autant de fois que j’ai de doigt sur la main.

Arthur (avec un signe de tête approbateur) : Plutôt oui.

Loth : Je suis passé par tous les patronymes. De la salope, du fumier, de la grosse tantine, de l’enfoiré congénital. Vous savez quoi, je me suis même fait octroyer le surnom de gourgandine, mot que je n’avais jamais entendu auparavant. Lorsqu’on devient une telle célébrité dans plusieurs royaumes simultanément, il faut à tout prix trouver le terrier le plus profond pour s’enterrer lorsque ça tourne au vinaigre.

Arthur : C’est cohérent. Donc c’est là que vous allez vous enterrer un jour si ça se passe mal ?

Loth : Absolument. J’aurai pu trouver plus coquet mais on ne peut décemment pas dire que mon château en Orcanie soit une pièce de musée non plus.

Arthur : C’est vrai.

Léodagan et Grüdü entrent dans la tente.

Fondu

Tout le monde est assis, sauf Grüdü qui se tient debout, appuyé contre son marteau.

Léodagan : Vous avez de la belle machine y’a pas a tortiller.

Loth : En effet je suis assez fier de mon armée. Avec tous les ennemis que j’ai collectionné au gré de mes voyages, je suis bien content d’être protégé derrière dix bonnes rangées de toutes les machines de guerre que j’ai pu trouver.

Léodagan : Oh vous savez pas d’où il peut venir l’ennemi. Il est sûrement bien proche.

Loth : Ne soyez pas cinglant comme ça ! On discutais entre rois.

Léodagan : Ah ouais ? Et moi je suis quoi ?

Loth : Vous n’êtes pas roi, vous êtes le gérant d’une immense ferme. Une sorte chef de coopérative d’agriculteurs.

Léodagan : On va voir ce dont ils sont capables les agriculteurs. On a amené deux ou trois éleveurs avec nous sur le bateau. Bon excusez ils trouvaient plus leurs bêches, ils ont pris des arcs à la place hein.

Arthur : Maintenant qu’on est là, vous ne pouvez plus vous cacher de nous. On saura vous trouver si ça dégénère.

Loth : C’est vrai et je crois deviner que vous étiez aussi intéressé par ce bout de lopin rocheux.

Arthur : Pourquoi pas oui.

Léodagan : On est même venu carrément pour le conquérir. On s’attendait pas à de la résistance, on va pas perdre notre journée vous voyez.

Loth : Est-ce qu’on a vraiment besoin d’en venir aux mains entre gens civilisés ?

Léodagan : Entre civilisés non mais avec vous c’est autre chose. Vous pourriez dire quelque chose vous aussi.

Arthur (finit sa coupe) : Non, j’ai les doigts tous gelés, quand je suis gelé j’interviens pas.

Loth : Si vous tenez vraiment a cette île vous pouvez vous en aller, c’est possible ça.

Léodagan : Ou alors on se bat.

Loth : Oh mais cette obsession de la violence. Nos armées vont se battre, vous allez me poursuivre et comme d’habitude je vais me dégonfler et m’enfuir comme une pucelle. Est-ce qu’on a bien besoin de sacrifier la vie de nos hommes pour en arriver là ?

Arthur : Qu’est ce que vous comptez faire alors ? Vous regarder dans le blanc des yeux jusqu’à ce qu’il y en ai un de vous qui se désèche ?

Loth : Non, je compte rester. En revanche si vous me laissez ma future bicoque tranquille je suis prêt à passer un marché avec vous.

Arthur : Grüdü, beau-père, sortez.

Générique

Arthur est sur le bateau avec ses hommes, ils laissent l’ïle et Loth tranquille pour rentrer à Kaamelott. En montant sur le bateau, Loth les salue de la main.

Loth : A une prochaine fois seigneur Léodagan. A bove ante, ab asino retro, a stulto undique caveto . Je crois que c’est à peu près la phrase juste.

Léodagan : C’est ça.

Noir

Léodagan : C’était quoi ce marché au fait ?

Arthur : Un truc entre rois.

Léodagan : Oh, dîtes.

Arthur : Du blé si on s’en va. Vous aurez vos nouvelles tourelles.

Léodagan : Oh ?

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Date d'inscription : 13/01/2019

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