L'écritoire du Seigneur Véhélixe
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Kaamelott : le (fan)film – Partie 1 : L’aveu

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Message par Admin Jeu 24 Jan - 22:16

Cette fiction est une suite qui décrit l’après livre VI de Kaamelott. Comme son nom l’indique, elle se place comme la vision du fan que je suis, de la trilogie des films Kaamelott qu’Alexandre Astier créera pour le cinéma.

Partie 1 : L’aveu

Arthur est désormais à Rome, il n’y est que depuis quelques mois, mais une idée le travaille. Le fait d’habiter dans les vestiges de la villa Aconia depuis bientôt deux ans lui rappelle sa jeunesse. Il prend un bain dans la fontaine centrale de la villa, qui est remplie d’eau sale. Il ferme les yeux, afin de mieux pouvoir dessiner le visage de celle qui le hante depuis quelques temps : Aconia. La premiere femme qui l’a dupé, sa première déception. Ce qui l’obsède par dessus tout, c’est cette fameuse promesse. Il sait très bien qu’il ne la reverra jamais, et sa santé mentale dépends de sa descendance.
Plus Arthur reprend ses esprits et sa raison, moins il pense que sa fécondité est impossible. La barbe longue, les cheveux qui lui tombent sur les épaules, négligemment coupés avec un rudius cassé, il s’avoue finalement que ce pacte obsolète ne mène à rien. Il doit reprendre son destin en main. Il ouvre soudain les yeux, en fixant le plafond. Tant de souvenirs lui reviennent en tête. Sa promenade avec l’Imperator en ville, sa rencontre avec Aconia.

Arthur : Ils se battent pour la dignité des faibles. Ceux qui se battent, ils sont tous seuls quand c’est eux qui ont besoin. Ça vieillit mal les héros.

Les souvenirs s’enchaînent brusquement, son discours aux bretons, son mariage avec Guenièvre, cette alliance perdue. Pourtant une image lui reste en permanence en tête, une seule; les yeux de Lancelot, en entrant dans la salle de bain ce jour-là. Passant de la colère à la tristesse, il avait vu que Lancelot avait eu peur pour lui. Pourtant intimement, il sait que Lancelot est devenu un tyran. Il le connaissait trop bien, il aimait l’ordre, et ça ne passait pas par diriger une équipe de tire-au-flanc.

Arthur ferme longuement les yeux pour chasser cette image en tête. Il se sent terriblement coupable de ce qu’il peut arriver au royaume en ce moment-même. Des choses qu’ils n’imagine probablement pas. Dans un accès de vaillance qu’il ne soupçonnait plus, il se décide.



Arthur: C’est fini les conneries.

Il se lève, déterminé à rependre son destin en main.

[générique]

Il déambule dans la chambre de son ancienne femme. Le morceau de robe qu’il tient flotte au vent. Il prends la couverture argentée qui trône sur le dessus du lit, et s’en habille à la façon d’une toge. Il trace enfin un K au milieu de la robe en tissu, et l’accroche à une poutre de la maison tel un drapeau, avant de sortir.

[Fondu]

Il est maintenant sur la plage, et rejoint Venec qui lui avait promis de rester une semaine près de Rome.

Venec : C’est vous ? Vous deviez rester vous reposer ici, c’est pas prudent.

Arthur : Je vais bien, emmenez-moi en Carmélide.

Venec : Non, vous devez rester dans Rome, de toute façon Léodagan n’est plus là-bas, son château a été détruit par l’armée de Lancelot.

Arthur : C’est pas lui que je veux voir. Vous voulez du blé ? J’en ai pas encore mais une fois…

Venec : C’est pas une question de blé, je refuse d’avoir votre mort sur la conscience si Lancelot vous tombe dessus.

Arthur : Je m’en occupe, emmenez-moi.

Venec : Bon d’accord, mais planquez-vous.

Venec aide Arthur à se cacher sous une lourde cargaison de fruits. Puis il met les voiles. Le voyage durera plus de 4 jours, la mer est par chance relativement calme. A l’approche des côtes, il voit par un trou dans la coque plusieurs sources de fumée près de la côte. Lancelot semble avoir fait le ménage.
Son passeur l’avertit que le débarquement est sécurisé avant de le laisser sortir.

Venec : Voilà, le château est à une journée de cheval. Prenez le mien. Et puis, prenez aussi cette sacoche. Juste, faites gaffe à vous.

Arthur : Merci… Vous savez, je vous ai longtemps pris pour un peigne-cul. J’en ai connu des peigne-cul, mais vous êtes finalement loin d’en être un.

Venec : Je prends des risques pour vous, parce que vous ne m’avez jamais fait défaut quand j’était dans la purée. Evitez juste de prendre les routes, il y a des rondes.

Arthur monte alors le cheval, et part au galop. Il traverse la forêt, pensant à sa vraie femme : Guenièvre. Il sait qu’il n’a pas été courtois avec elle, et qu’elle méritait souvent mieux que ça, il est fermement déterminé à la retrouver, pour rattraper le temps perdu. Le soleil descend, ce qui fait signe au cavalier qu’il doit arrêter sa course pour établir un campement. Il s’assoit contre un arbre, et ouvre le contenu de sa sacoche : Quelques morceaux de viande de chèvre, un gobelet, une dague et une petite pierre violette. Il sourit, pensant à Merlin.
Un peu plus tard, la nuit est totalement tombée, Arthur boit de l’eau, calmement, les yeux dans le vide, quand Méléagant l’approche, et s’assoit près de lui.

Méléagant : Je dois vous avouer quelque chose, vous êtes plus coriace que vous le paraissez.

Arthur : Vous allez me dire que vous me testiez ? Que vous ne vouliez pas que j’y passe ?

Méléagant : Je n’en avait aucun intérêt, les Dieux voulaient une preuve de votre détermination, un signe fort.

Arthur : Barrez-vous, vous êtes la dernière personne que j’ai envie de voir.

Méléagant : Guenièvre a besoin de vous Arthur, retrouvez-là.

Arthur se retourne, pour s’endormir sur un tas de feuilles mortes, Méléagant le regarde quelques secondes et finit par disparaître.

[transition]

Le jour est maintenant levé, Arthur plie bagage, et reprends la petite demi-heure de route qui le sépare du château de Carmélide. Malheureusement Venec avait raison ; le château est anéanti.
Déçu, mais pas désespéré, il se remet en selle pour retrouver la côte. Il décide de galoper sur les routes, afin d’avoir l’occasion de se passer les nerfs sur une petite patrouille; mais la route est désespérément calme. Revenu sur la côte, il décide de boire un coup avant de demander à Venec de les chercher.
Il entre dans une modeste auberge, la seule du coin, l’Espadon. Sa joie est immense quand il voit Guenièvre en serveuse. Il négocie son cheval contre une chambre avec le tavernier, et emmène Guenièvre dans celle-ci.

Arthur : Vous…vous allez bien ?

Guenièvre : Mieux, je sais que vous êtes finalement vivant ! Mais malheureusement, mes parents ont été arrêtés par Lancelot, et emmenés à Kaamelott, je ne sais pas s’il sont toujours en vie.

Arthur : Pourquoi est-ce que vous êtes restée en Carmelide, c’est inconscient !

Guenièvre : Je savaiS que si vous veniez, ce serait parfait ce port, c’est le principal.

Arthur : C’est pas faux.
J’ai été dur avec vous ces dernières années, d’ailleurs j’ai un aveu à vous faire. Si je ne vous ai pas touché depuis tant d’années, c’est à cause d’une promesse que j’ai faîte à quelqu’un à Rome. Ca a été dur mais… je vais finalement rompre cette promesse.

Il donne un coup de pied vif à la porte de la chambre qui se ferme, et approche romantiquement Guenièvre.

[Fondu]

Arthur dort maintenant, Guenièvre est assise à côté de lui, et se caresse le ventre, satisfaite et impatiente de savoir si elle est enceinte de cette soirée. Mais sa face ce change, et le visage d’Anna apparaît à la place de celui de Guenièvre, elle sourit contente de son subterfuge, et sort doucement de la pièce .
Lancelot est debout aux côtés de Loth d’Orcanie, dans une lumineuse matinée sur le rempart Est du château de Kaamelott, il lève le bras, fixant le bûcher plus bas où Séli et Léodagan sont attachés. Deux de ses hommes de mains portent des torches allumées, et attendent le signal de Lancelot pour enflammer la paille.
Guenièvre est ligotée dans la nouvelle chambre Royale, elle hurle, implorant de l’aide.

Lancelot : Seigneur Loth, est-ce que votre femme est bien installée à la taverne en Carmelide ?

Loth : Oui, depuis une semaine. Si Arthur reviens sortir le museau de son terrier, il passera inévitablement par là.

Lancelot : Parfait, mais qu’elle ne le tue pas, amenez-le à moi, faites lui croire que l’idée viens de lui.

Loth : Ma femme souhaite que le petit Arthur crève le plus lentement possible, ne vous inquiétez pas pour ça.

Soudain, un cavalier en toge entre au galop en fracassant la grande porte. Ce cavalier est déterminé à sauver le roi et la reine de Carmélide, mais il ne sait rien de la captivité de Guenièvre.
Lancelot lance un regard derrière lui, Loth a bien évidemment détalé à la vue de l’intrus. Rien n’est prêt pour l’instant. Arthur est revenu trop vite. Ce regard inconsciemment destiné à Guenièvre, il s’avoue avec lucidité qu’elle n’est qu’un trophée, le bien le plus précieux volé à son pire ennemi.

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